Un texte, une pub, épisode 4

Bonjour à tous!

Je vous avez dit que j’aimais les pubs de parfums? Ah oui, zut!

Ce que j’aime, c’est cette créativité, cette notion de rêve mise en avant dans ces vidéos réalisées pour nous donner envie d’acheter. En effet, comment matérialiser à l’écran une odeur? Une fragrance? Les publicitaires sont obligés de faire dans l’abstrait et de se baser sur ce que renvoie le parfum: nous rend-il grande dame? Correspond-il aux fleurs bleues? Aux grandes amoureuses? On se retrouve alors avec des balades visuelles, qui en deviendraient presque olfactives.

Aller, je cesse de palabrer et je vous partage le texte du jour. Bonne lecture et visionnage!

« Dionysos attendait patiemment. Sur les marches de l’Olympe, toute sa troupe fut passée au peigne fin. Il allait se marier en grande pompe et Aphrodite prenait soin de son aimée. Un parfum de myrte et de miel planait dans l’air. Mille étoiles dansaient dans la toile céleste. Il savait que tous l’attendaient, au sommet. Toutes ces années à lutter contre le rejet, la solitude, la frustration s’effaçaient en ce jour.

La gloire étincelait, illuminait son nom, scandé par tous les fidèles.Un char tiré par des colombes fit irruption.Accompagnée d’Aphrodite ainsi que de Sémélé, Ariadne fit son apparition. Toute de dorée vêtue, nimbée dans des voiles de poussière de fée, elle marchait, fière et élégante, vers son époux.Tous les regards se jetèrent sur elle. Même Arès sourit, en l’apercevant, du haut de la montagne. Qui aurait cru qu’elle, une simple mortelle, pouvait faire une entrée si fracassante?Aphrodite, fière de sa protégée, caressa sa chevelure, lui prodiguant les derniers conseils en matière de séduction, avant de laisser la belle rejoindre son époux. Sémélé, sa belle-mère, l’accompagnait, bienheureuse. »

Edelia

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