L’été sera chaud 2023: 10 Himéros

Bonsoir tout le monde!

Bonsoir tout le monde!

Je continue dans ma lancée avec le dixième texte du challenge littéraire et érotique de l’été, « L’été sera chaud ». Pour ce dixième mot, j’ai choisi Himéros. Je me suis douté que celui-ci portera son lot d’interrogations. Vous remarquerez que j’aime la mythologie et que j’ai placé quelques dieux et déesses dans la liste. Évidemment, ils ont tous un lien avec la sensualité, l’amour, l’érotisme. Himéros est un dieu de la mythologie grecque assez méconnu, qui est associé au désir. Selon certaines versions du mythe, il serait le frère jumeau d’Éros et l’enfant d’Aphrodite. Il avait, de ce fait, toute sa place dans ce challenge ;). Bien entendu, vous pouvez interpréter ces thèmes comme bon vous semble, l’idée est de créer quelque chose qui vous inspire.

Voici ma contribution, un texte inspiré du désir pur, de la possession amoureuse (consentie, c’est important, en réalité, nous nous possédons nous-mêmes, mais nous sommes en droit de jouer tant que tout est fait dans la bienveillance 😉 ), de la passion exaltée, bref, du désir à l’état pur. En vous souhaitant une bonne lecture et un bon été!

Himéros

« Elle se trouvait allongée sur le lit, la poitrine découverte. Il effleurait chaque centimètre de sa peau d’un geste presque religieux, approchant sa bouche de sa nuque parfumée. Son souffle ardent la fit frissonner. Elle jeta sa tête en arrière, totalement offerte à son désir enflammé. Himéros le possédait, comme à chaque nuit dans la chaleur de leur chambre dévorée par l’obscurité. Ses lèvres descendirent vers ses seins, léchant délicatement son téton ambré. Elle poussa un gémissement, emportée par une fièvre des plus délectables. La chaleur grimpait sous sa chair. Ses mains malaxèrent sa poitrine avec ferveur et elle se cambra sous cette pluie de douceur. Il se frotta à elle, collant ses hanches contre les siennes. Sans crier gare, il l’embrassa avec fougue. L’emprise du dieu du désir se faisait plus forte, plus intense. Elle répondit au baiser, se laissant gagner, elle aussi, par la possession divine. Quelle délicieuse emprise que ses bras, que cette valse nocturne à ses côtés. Sa gourmandise l’emmena bien plus loin dans son exploration. La belle, offerte, ne put que se laisser griser. »

Image générée par Leonardo AI

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