Un texte, une image, épisode 6

(Ce texte est issu de l’univers de mon roman  » Le chant d’Eleysia »)

 » La jeune femme était perchée sur le sommet de l’iceberg. Sa longue chevelure rousse flottait à peine dans le vent qui fouettait pourtant les parois de glace. Un chant langoureux se faisait entendre: celui de la nature des lieux, du souffle de Borée entre les monuments d’albâtre et la mélodie de l’eau glacée.
Atarillë venait souvent se réfugier ici, lorsque les tempêtes étaient trop violentes pour son humeur et que les douces prairies d’Arcadie ne l’inspiraient guère. Dans ce monde où tout semblait figé, elle y trouvait l’inspiration, les éternelles landes de glace lui semblaient être un horizon exaltant, celle d’un paysage se voulant immortel et pourtant éphémère. »

Edelia

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