Un texte, une pub, épisode 1

Bonjour à tous!

Après la série « Un texte, une image », voici  » Un texte, une pub »! Je pourrais toujours être amenée à renflouer chaque série en parallèle, afin de me diversifier, mais j’avais envie de tester les vidéos. Et quoi de mieux qu’une pub de parfum pour trouver l’inspiration?

Voici le premier épisode, se plaçant (encore) dans l’univers du  » Chant d’Eleysia », mon roman. Bonne lecture!

« La salle était nimbée d’or et de cristaux. Un parfum léger dansait dans l’air, apportant une touche de jasmin, de camphre et de musc à cette atmosphère délicieuse. Les nymphes s’étendaient comme des œuvres d’art sur les banquettes dorées, osant à peine déranger la contemplation de la reine qui profitait du bain.

Atarillë semblait méditer dans une cuve d’or, auréolée par la lumière d’Hélios. La piscine était gigantesque et le fil de l’eau était si paisible, comme si le temps était suspendu aux lèvres de la plantureuse rousse.

Ses longs cheveux incandescents étaient collés contre son épaule. Elle fixait l’horizon offert par la baie vitrée d’un air serein. Puis, prise d’une inspiration, elle leva la tête. Son corps voluptueux se mut dans l’onde, glissant jusqu’à la sortie.

Ses pas aériens furent accompagnés de ses suivantes qui vinrent la sécher et l’huiler avec dévotion.

Une robe étoilée et tissée d’or lui fut remise. Esquissant un sourire, elle l’enfila comme elle enfilerait un voile céleste, avant de se diriger vers la terrasse.

— L’Or vous va si bien jeune reine.

La terrasse était ovale, aux rebords de marbre blancs striés d’or et d’azur. Des fleurs inondaient la rambarde et des sièges molletonnés de velours blancs étaient installés. Face à elle se trouvait un être qui semblait être sculpté dans l’or fondu et le marbre. Sa peau dorée contrastait avec le bleu intense de ses yeux limpides. Sa longue chevelure blonde dansait sur ses épaules musclées et un sourire rêveur s’afficha sur ses lèvres. La reine exécuta une courbette, relevant les yeux vers l’être auréolé de lumière qui lui faisait face.

— Je vous remercie de votre invitation, divin Apollon. »

Edelia.

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