» La belle jouait avec la petite boule de poil cuivré, profitant du soleil ardent. La saison estivale se prolongeait, offrant encore la douce odeur du miel et des fleurs près du rivage. Entortillant une mèche noire autour de son doigt, son regard se perdit durant quelques instants sur l’horizon de saphir.
» Belle mère qui veille sur la Terre
Toi qui apportes aux hommes tant de richesses
Ramène-moi celui que j’aime, égaré sur tes flots
Qu’il ne croise pas de sirène à la poitrine écailleuse
Ni de pirates aux lames de fer et aux mille larmes
Qu’il me revienne entier, le cœur rempli d’amour
Qu’il m’a toujours offert durant toutes ces années. »
Son chant toucha la Nature, qui en une brise rafraichissante, apporta à la demoiselle esseulée un parfum de rose, ultime nostalgie d’amour dans un cœur blessé. »
Edelia